A partir des hauteurs d’eau établies lors de la phase de relevés de PHE de février 2009, les cartographies de zones inondables des différents secteurs urbanisés pour lesquels on dispose d’un fond de plan topographique ont été établies. Sur la base des hauteurs retenues suite au rapport de phase de relevés de PHE de février 2009, la topographie existante a été utilisée de manière à définir la zone inondable.

Ces hauteurs d'eau ont été obtenues par une enquête qui a permis de dresser des fiches de Plus Hautes Eaux en rives droite et gauche du Maroni. Elles identifient les plus hauts niveaux atteints et d’autres caractéristiques de la crue (vitesses, durée de submersion, dégâts, etc). Les habitants des bourgs et hameaux ont également fournies de nombreuses informations sur leur situation pendant la crue, la possibilité de se reloger en cas d’inondation, etc.

Le parti a été pris de cartographier la zone inondable connue maximale. Ainsi, sur l’amont du bassin versant (Papaïchton et Maripasoula), la crue de 2006 a été plus importante que celle de2008. La cote issue des PHE relevées en février 2009 et relative à la crue de 2006 a alors été retenue.